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Égypte | Six chanteuses interdites de scène par le président de leur syndicat, Hani Shaker

Hani Shaker

Selon Al Arabya News, Hani Shaker, pré­sident contro­ver­sé du Syndicat égyp­tien des musi­ciens, a déci­dé de sus­pendre six chan­teuses du droit d’ac­com­plir leur tra­vail d’ar­tiste en rai­son de leur com­por­te­ment sur scène.

Shaker a jugé leur com­por­te­ment sur scène incom­pa­tible avec la morale publique. Il leur reproche notam­ment d’a­voir por­té des « vête­ments révé­lant leur corps », de s’être com­por­tées « de manière inap­pro­priée » et « sexuel­le­ment sug­ges­tive » sur scène et d’a­voir déli­bé­ré­ment « sus­ci­té les mau­vais ins­tincts et le désir » en accom­pa­gnant leurs chants de danses.

Shaker a jugé leur com­por­te­ment sur scène incom­pa­tible avec la morale publique

Les chan­teuses sus­pen­dues sont Karima Gamal Ahmed, Nema Adel (« Shahd »), Nahed Adel (« Lamis »), Yasmin Yusri (« Farah »), Dalia Yusef (« Sandy ») et Fatma Jaber (« Fifi »).

Shaker a pris cette déci­sion après avoir conclu que les chan­teuses dan­saient plus qu’elles ne chan­taient durant leurs spec­tacles. Shaker s’est inté­res­sé à la ques­tion après qu’une plainte a été dépo­sée auprès du comi­té com­pé­tent du syn­di­cat, qui a exa­mi­né la plainte et vision­né des vidéos des chan­teuses incriminées.

Cette déci­sion inter­vient quelques mois seule­ment après la réso­lu­tion du syn­di­cat d’août 2015 d’ex­clure tous les artistes por­tant des vête­ments indé­cents ou uti­li­sant un lan­gage vul­gaire sur scène ou à la télévision.

Information ini­tia­le­ment publiée par Freemuse

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