Le 4 février 2016, le corps sans vie de Giulio Regeni, un étudiant italien doctorant de 28 ans à l’Université de Cambridge, a été retrouvé au Caire. L’annonce du décès de Giulio a été faite dix jours après sa disparition dans des conditions pour le moins mystérieuses. Son corps était couvert de stigmates, de traumatismes et de blessures prouvant qu’il avait été victime de torture.
Giulio Regeni menait une recherche sur le développement social en Égypte en mettant l’accent sur les différentes formes de liberté d’expression et d’association, les droits des travailleurs et les conditions dans lesquelles les organisations indépendantes opèrent dans le pays.
Tout laisse croire que les investigations et interviews qu’il menait ainsi que les défenseurs des droits humains qu’il rencontrait n’était pas du goût des autorités égyptiennes. […]
Lire la suite de l’article